En Corse, l’État laisse laisse le champ libre à la politique du fait accompli

L’État en Corse ne fait pas respecter sa propre loi. La presse en fait écho… “La loi Littoral est méprisée mais que fait la police ?” peut-on lire sur Télérama cette semaine qui présente un magazine d’actualité diffusé mercredi 5 juin sur Direct 8.

Photo parue dans Télérama avec la légende suivante : ” Tout n’est pas joli joli sur l’Île de Beauté, où la loi Littoral est superbement méprisée. Mais que fait la police ?

Corse : paradis des touristes ou des magouilles ? On attend de voir ce magazine, présenté par Guy Lagache. Il sera diffusé mercredi 5 juin sur Direct 8 à 20h50. En espérant que les vrais responsables soient ciblés et que la population corse ne soit pas stigmatisée (une fois de plus).

Lors du reportage sur la plage privatisée de Cala di Fica (près d’Aiacciu), les journalistes accompagnés de deux militantes écologistes avaient été agressés. Les exploitants de la plage, qui possèdent une entreprise d’excursion en 4X4, bateaux, etc, les attendaient pour les molester.

Privatisation pour protéger la nature (sic)

“Un des vrais particularisme insulaires se traduit dans les libertés prises avec la loi Littoral, en toute impunité”, peut-on lire dans Télérama cette semaine sous la plume de Bernard Mérigaud. “Tel, sextuple la surface de matelas autorisée sur la plage : ou qu’un entrepreneur privatise une partie du littoral pour “protéger la nature” en organisant des virées en Hummer qu’ose vendre l’office du tourisme ; sans omettre cet avocat qui s’est fait construire une luxueuse villa dans le site protégé du golfe de Sperone en avouant avoir gagné une course de vitesse avec la loi, et qui s’en remet aux nationalistes pour distinguer le bon grain de l’ivraie…

Insultes menaces de mort à l’encontre des représentants de l’État et de leur famille, coups portés à des militantes écologistes.” “Cela suffit-il à expliquer que l’État constate, juge, condamne mais n’exécute pas, laissant le champ libre à la politique du fait accompli ?