“Nous nous engageons à abandonner le projet immobilier sur la Marana et à céder le terrain au Conservatoire du littoral”, déclare Antoine Orsini, candidat à la présidence de l’Università di Corti dans son programme.
Porté par l’actuel président de l’Université, Antoine Aiello, le projet de plateforme marine Stella Mare, implantée sur le littoral de la Marana, est loin de faire l’unanimité chez les enseignants et la critique est acerbe. Le programme de la liste Soffiu Novu développe : ” L’Università s’épuise dans des projets du type “Stella Mare”. Cette plateforme est le symbole des agissements de nos dirigeants. En effet, ils nous ont présenté ce projet comme étant la solution miracle. Il fallait juste débourser près de 12 M€ ! Ils avaient juste «oublié» de mentionner l’acquisition d’une construction illégale (sans permis de construire) sur le cordon lagunaire de la Marana ( un restaurant de plage) dans une zone NON URBAINE donc inconstructible. Résultat des courses : la CTC bloque le financement en attendant une étude d’impact, les défenseurs de l’environnement se mobilisent contre le projet et entament des procédures judiciaires et pour finir même les professionnels de la pêche semblent plus qu’opposés à ce projet. Que dire des agissements de plusieurs des cadres de notre institution qui se permettent des comportements indignes de personnes ayant des responsabilités. ”
“Nous, nous continuons de l’affirmer, comme avant nous, le collectif pour l’application de la loi Littoral et U Levante : « L’Università di Corsica, qui affirme être un Pôle d’excellence en Environnement ne donne pas l’exemple ». Nous sommes sûrs que toutes celles, et ceux, qui sont de bonne foi, et qui savaient tout cela (car les associations de protection de l’environnement avaient averti longtemps à l’avance les responsables de l’Università sur les illégalités de ce projet) auront le courage de le dire prochainement lors d’un communiqué de presse ou d’une réunion publique.
Ce cas est symptomatique des méthodes utilisées par nos « Sachants ». Ils mettent en avant l’intérêt d’un projet, ne donnent pas la totalité des informations et ensuite crient au loup lorsque des personnes mieux informées osent émettre des doutes sur la pertinence de leurs décisions.”
Rétablir une part de vérité, voilà qui donne du baume au cœur aux militants de l’environnement qui attendent le prochain jugement au tribunal administratif les opposant à l’Université pour la multiplication d’illégalités dans ce dossier (consulter le dossier Stella Mare depuis la page d’accueil du site).