Face au non-respect du code de l’urbanisme par les installations hôtelières du Domaine de Mesincu, face aux atteintes environnementales, l’Exécutif de Corse s’est constitué partie civile. C’est la grande et agréable surprise de ce 12 avril, en début de l’audience consacrée aux illégalités relevées par la DDTM (Direction départementale des territoires et de la mer).
Et, selon l’avocate de l’Exécutif, la Collectivité entend jouer un rôle actif dans le futur :
« La collectivité entend réaffirmer cette volonté politique qui est la sienne d’intervenir à chaque étape dans les procédures qui concernent l’environnement. Elle demande des dommages et intérêts qui ont principalement un but dissuasif pour les entreprises qui porteraient de telles atteintes à l’environnement. Mais elle demande également et surtout la remise en état des lieux. »
Une première. Un signe. C’est à notre connaissance la première fois que l’Exécutif montre concrètement qu’il a « intérêt à agir » et donne un signe fort quant à sa volonté de faire respecter les lois de l’urbanisme et le patrimoine environnemental de la Corse.
Une première et un espoir. L’espoir que l’Exécutif continuera dans cette voie pour montrer à tous que le respect des lois est le seul rempart contre la pression immobilière démentielle à laquelle la Corse est aujourd’hui soumise.