Selon des “experts” une distance de 5 à 10 mètres entre les zones d’épandage des pesticides et des habitations serait suffisante. Une consultation publique sur un projet de décret et un projet d’arrêté sont actuellement soumis à consultation publique.
- Ont-il jamais, ces “experts” qui affirment suffisante une distance de 5 à 10 m selon les cultures traitées pour protéger les habitants des émanations des produits toxiques d’épandage, pris leur petit-déjeuner sur la terrasse d’une habitation cernée de terres agricoles exploitées en chimique ?
À quand une réelle prise en compte par l’État de la dangerosité des pesticides pour les humains comme pour la planète ? - À l’heure d’une importante mobilisation visant à la sauver, l’État va-t-il continuer à rester sourd, se contentant de distiller des mesures aussi efficaces pour les riverains de terres agricoles qu’un cautère sur une jambe de bois ?
- Participez à cette consultation, donnez votre avis :
Si la terre de Corse parlait, elle appellerait l’ensemble des maires de Corse à faire comme Anthony Hottier, maire de Barrettali qui a pris, ce vendredi 13 septembre, un arrêté aux termes duquel “l’utilisation des produits phytopharmaceutiques est interdite sur le territoire de la commune à une distance inférieure à 150 mètres de toute parcelle cadastrale comportant un bâtiment à usage d’habitation ou professionnel”, ainsi que l’Exécutif régional qui pourrait lui aussi prendre un arrêté d’interdiction.