1 – Rendre partout la “bande des 100 mètres” inconstructible
En zone non urbaine, la loi a rendu la bande des 100 mètres inconstructible. L’évolution climatique démontre que cette bande des 100 mètres (et plus) devrait également être inconstructible en zonage urbain : tous les plans locaux d’urbanisme (PLU) et toutes les cartes communales (CC) devraient tenir compte de la donnée climatique nouvelle qui se traduit par des événements violents tristement illustrés par les images d’Aiacciu prises par les médias ou des particuliers pendant et après la tempête du 29 octobre. Les espaces submersibles doivent être rendus inconstructibles.
2 – Revoir les autorisations des établissements détruits à chaque coup de tabac
Padduc, SMVM, livret 1, p.242 : “Les risques d’inondation, d’érosion côtière ou de submersion marine constituent, sur certaines portions du littoral, un obstacle majeur pour la pérennisation des activités existantes.”
Les archives montrent que les « paillotes/restaurants de plage » sont RÉGULIÈREMENT détruits par les tempêtes (voir ci-dessous les images -similaires- de 2010 et de 2018). Allons-nous, nous tous, par nos assurances, continuer à participer financièrement à réparer les dégâts ? Ces établissements doivent-ils être reconstruits ? Les préfets ne doivent-ils pas revoir certaines autorisations et saisir l’opportunité de ces destructions naturelles pour faire appliquer la loi ? Pour ceux qui ont bénéficié d’une AOT (autorisation d’occupation temporaire), ils n’auraient subi aucun dégât s’ils avaient démonté leur structure le 1er octobre comme ils ont dû s’y engager par écrit lors de leur demande.
Le décret plages doit être appliqué !
Exemples pris à Aiacciu, Route des Sanguinaires :