Par exemple, à Propriano, les succès des requêtes en annulation d’U LEVANTE, du GARDE et de l’État ont empêché les projets d’urbanisation démesurée et éparpillée que le Maire P. Bartoli voulait promouvoir dans la commune.
Pour être plus précis, sur les dix dernières années le tribunal administratif a fait droit aux requêtes des Associations et de l’État en 2012 et 2013 et des seules associations en 2018, en déclarant illégales et en annulant les zones urbanisables dont les noms suivent et qui sont localisées dans la carte ci-dessous :
Cotticcio Fossu, Simon di Filippu Angiare, Paratella ouest, Paratella sud, Purraja Frejus, Brindiugaccia, Tralavettu, Tivulaghju.
Grâce à ces actions, les surfaces rendues non urbanisables sont conséquentes :
18 hectares à Cotticcio Fossu et Simon di Filippu Angiare, 19,5 hectares à Paratella ouest et sud, 3,3 hectares à Brindiugaccia, 45,8 hectares à Tivulaghju, soit un total approximatif de 86,6 hectares pour ces seuls zonages, désormais zones agricoles ou naturelles.
Cet exemple démontre qu’en utilisant la loi, il est possible de contrarier la pression immobilière et le mitage qui gangrènent notre territoire. Cela est d’autant plus légitime que souvent ce saccage est réalisé en vue de l’édification de résidences secondaires et non pas de logements pour la population permanente. Dans notre exemple, Propriano, le pourcentage des résidences secondaires est quand même passé de 36 % en 2013 à 43,7 % en 2019…
Si vous ne voulez pas de l’éparpillement sans plan cohérent de constructions dans des espaces ruraux, forestiers ou agricoles qui doivent le rester, vous pouvez agir.
Vous pouvez déférer devant la justice administrative les documents d’urbanisme illégaux, vous pouvez participer aux actions des associations qui le font et vous devez exiger de la CDC et de l’État qu’ils le fassent systématiquement.
Le site du tribunal administratif : http://bastia.tribunal-administratif.fr/